LEXIQUE :
ANSES : Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du travail
ATDSR : Agency for Toxic Substances and Disease Registry, USA
ATEX : ATmospheres Explosibles
BREEAM : BRE Environmental Assessment Method – Méthode d’évaluation du comportement environnemental des bâtiments développée par le Building Research Establishment (BRE)
CARSAT : Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail
CETIM : Centre Technique des Industries Mécaniques
CIRC : Centre International de Recherche sur le Cancer
CMR : Cancérogène, Mutagène et Reprotoxique
CNAMTS : Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés
COV : Composés Organiques Volatils
CRAMIF : Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France
EEA : European Environmental Agency
EPC : Equipements de Protection Collective
EPI : Equipements de Protection Individuelle
EPA : Environmental Protectional Agency – Agence fédérale de protection de l’environnement aux Etats Unis
FDS : Fiche de Sécurité
FID : Flame Ionisation Detector
GC : Chromatographie en phase Gazeuse
HQE : Haute Qualité Environnementale
ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement
INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité
LEED : Leadership in Energy and Environmental Design – Système nord-américain de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale créé par le US Green Building Council
LIE : Limite Inférieure d’Explosivité dans l’air
LQ : Limite de Quantification
NGR : Niveau Global de Risque
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OZONE : Il faut bien distinguer l’ozone présente au niveau de la stratosphère (vers 35 km d’altitude) et qui forme la couche d’ozone et l’ozone troposphérique (entre le sol et 12 km d’altitude). Les échanges verticaux d’ozone entre les basses couches (troposphère) et la haute altitude sont faibles et ne contribuent qu’à une part estimée à 20 à 30% au maximum de l’ozone troposphérique ; le reste se forme à proximité du sol à l’issue de processus complexes (Météo-France).
Principal composant du “smog”, la formation d’ozone troposphérique intervient en présence de chaleur, des rayons ultraviolets du soleil et de polluants atmosphériques : oxydes d’azote (NOx), monoxyde de carbone (CO) et Composés Organiques Volatils (COV) qui proviennent des émissions naturelles des forêts et humaines (automobile, raffinerie, combustion des déchets). Les transports et l’activité industrielle – notamment la production d’électricité – sont les principales activités humaines à l’origine de l’émission de ces composés précurseurs de l’ozone.
Le réchauffement climatique devrait donc accroître la formation et la concentration d’ozone. De plus, des températures plus élevées entraînent une stagnation de l’air, conduisant l’ozone à rester plus longtemps au même endroit et augmentent par conséquent l’exposition humaine et l’impact sur la santé.
La présence de l’ozone dans la troposphère a d’abord été attribuée à des transferts dynamiques d’ozone stratosphérique. En fait, les échanges verticaux d’ozone entre les basses couches (troposphère) et la haute altitude sont faibles et ne contribuent qu’à une part estimée à 20 à 30% au maximum de l’ozone troposphérique ; le reste se forme à proximité du sol à l’issue de processus complexes.
La formation de l’ozone nécessite quelques heures durant lesquelles les masses d’air se déplacent sous l’influence des vents dominants. Cette situation explique pourquoi certaines zones rurales, en particulier celles sous le vent des polluants, sont plus souvent touchées par l’ozone que l’agglomération elle-même. Depuis un siècle, les niveaux de fond planétaires sont en hausse régulière.
L’exposition à ce polluant est très élevée dans les villes. Ainsi 97 % des habitants des zones urbaines de l’UE ont été exposés en 2010 à des concentrations d’ozone supérieures au niveau de référence de l’OMS (rapport 2012 de l’AEE sur la qualité de l’air – UE).
Les risques pour la santé
L’ozone peut être responsable de nombreux effets indésirables sur la santé humaine, notamment des irritations, des crises de toux, une aggravation des crises d’asthme, des maladies pulmonaires chroniques et peut conduire à une mort prématurée. Il s’agit d’un polluant qui affecte la santé de chacun, bien que certains groupes comme les enfants, les personnes âgées, les personnes travaillant à l’extérieur et les sportifs y soient plus sensibles.
Les risques pour la végétation
“L’ozone est un gaz très oxydant qui, à des concentrations élevées, a un effet néfaste sur la végétation. Il pénètre dans les feuilles par les stomates (minuscules orifices situés au niveau de l’épiderme des végétaux et servant aux échanges gazeux) et se dégrade instantanément au contact des cellules, entraînant des réactions en chaîne et aboutissant à la mort de celles-ci. Sur les plantes les plus sensibles, les symptômes sont identifiables dans un premier temps par la présence de nécroses foliaires et ensuite par la chute prématurée des feuilles. Ces pertes foliaires entraînent des diminutions de croissance et un affaiblissement des plantes, les rendant plus sensibles aux attaques parasitaires (insectes, champignons) et aux aléas climatiques (sécheresse).” (ONF)
PID : Photo Ionisation Detector
Pollution de l’air : Par pollution de l’air, on entend la contamination de l’environnement intérieur ou extérieur par un agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l’atmosphère. Les appareils utilisés pour la combustion au sein des foyers, les véhicules automobiles, les établissements industriels et les feux de forêt sont des sources fréquentes de pollution atmosphérique. Les polluants les plus nocifs pour la santé publique sont notamment les matières particulaires, le monoxyde de carbone, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. La pollution de l’air à l’extérieur comme à l’intérieur entraîne entre autres des maladies respiratoires qui peuvent être mortelles.
Qualité de l’air : La qualité de l’air est souvent mesurée par une combinaison de méthodes chimiques et électroniques. Des sondes sont reliées à un système informatique qui enregistre automatiquement une quantité de valeurs à intervalle réguliers et qui peuvent ensuite être visualisées facilement sous diverses formes. En France, cette surveillance est réalisé par un ensemble d’associations réparties sur le territoire, se reporte à Pollution atmosphérique. Il existe cependant une autre méthode, non moins efficace, mais qui nécessite peu de moyens comparé à ce qu’exige la méthode précédente, il s’agit de la bioindication.
RTO : Regenerative Thermal Oxidizer
VLEP : Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (8 h)
VLCT : Valeur Limite d’exposition Court Terme (15 minutes)
VTR : Valeur Toxicologique de Référence